◈ Prénom : Ivan
◈ Nom : Stepanovitch
◈ Sexe : Homme
◈ Date de naissance : 20/03/1980
◈ Nationalité : Russe
◈ Lieu de naissance : Grozny
◈ Taille : 1m92
◈ Poids : 94kg
◈ Cheveux : Brun Noir
◈ Yeux : Noisettes
           
Physique

Si on devait décrire Ivan avec un seul mot on dirait qu'il est blasé, on ne le verra sourire qu'à de rare occasion. Ce n'est pas le genre de type qui aime faire le rigolo ou même se donner en spectacle, s'exciter partout et être au centre de l'attention. Néanmoins , c'est quelqu'un qui s'emporte très vite, bien qu'on ne l'entende que très rarement crier et qu'il a rarement l'occasion de le faire il sait se faire respecter et peut devenir très violent lorsque quelqu'un l'énerve. Il a souvent un air contrarié sur son visage ça lui donne un air torturé.

Son visage est plutôt rond, ses yeux sont ombragés par de longs cils bruns et broussailleux, tandis que son regard d'une couleur noisette profonde est toujours très ambiguë, on ne sait jamais si le jeune homme vous écoute ou s'il pense à autre chose. Ivan a un assez petit nez quoi qu'il soit assez long et des lèvres assez fines rarement souriantes. Ses cheveux sont court et d'un brun presque noir habituellement, il les coupes afin que des mèches ne lui obscurcissent pas la vue lors des opérations. Au niveau des vêtements, c'est assez simple, il prend ce qu'il trouve, il est généralement affublé de vieux vêtements, ou abîmés, il s'en fiche, il porte souvent un long manteau pour ne jamais avoir froid. Il a également une cicatrice au niveau du torse et une balafre imposante sur l'arête du nez.

Caractère

Cynique, Ivan l'a toujours été. Il n'est pas un homme déplaisant ou désagréable. Il n'est pas de très bonne compagnie pour qui a de l'humour, c'est vrai, c'est un homme amer ou aigri. Il est juste un peu... Toxique ? Disons ça comme ça. Par soucis "d'éducation" et de savoir vivre, il tente de se faire passer pour l'homme honnête, avec encore force principes, des valeurs morales, le mec qui ne dit pas de gros-mots, alors que si il s'écoutait, lui et ses pulsions, il vous mettrait un bon coup de hache sur toutes les personnes qu'ils croisent.

Son principal défaut vient sans doute de son éternel défaitisme qu'il tentait de dissimuler depuis toujours. Mais que les aléas de la vie ont fait resurgir et ce de manière impressionnante. Disons que sa version à lui est un peu plus... Fataliste. Ne vous méprenez pas. Ivan n'est, ou bien, n'était pas, un homme mauvais. En bon militaire qu'il se respecte, il juge que sa vie et celle de la mère patrie vaut plus que celle de n'importe qui. Du genre radicale, il les juge en partie responsable de l'évolution des mœurs de l'humanité, la bassesse, l'égoïsme poussé à son paroxysme, chacun se dissimulant derrière des mensonges ou de l'hypocrisie. Derrière toutes ces pensées sombres se cache... Egalement un gros hypocrite. Qui se cache non pas derrière un sourire, mais un masque artificiel, une tenue dont l'image qu'elle véhicule rappelle de bons souvenirs, qui apaise, qui rassure. Le pompiers, valeureux, courageux, prêt à tout pour sauver ses semblables au péril de sa propre vie. C'est le rôle qu'il se donne.

Ivan n'est pas un grand rêveur. Il a les pieds sur terre et regarde le monde avec impartialité. Ce n'est pas quelqu'un de bavard, bien au contraire, moins il en dit, mieux il se porte, il ne sait pas vraiment s'exprimer sur ce qu'il ressent, il a surtout tendance à se raccroché à l'essentiel. Le jeune homme n'est pas non plus un grand intellectuel, il n'est pas bête loin de là, mais il a très peu de culture générale et fais parfois des fautes. Il ne s'encombre pas vraiment de détails lorsqu'il prend la parole, peu habitué aux conventions sociales, il ne possède pas énormément de tact ce qui lui vaut parfois des ennuis. Il n'est pas quelqu'un de très peureux, ce n'est pas le genre courageux non plus, il fait ce qu'il faut, se qu'on lui ordonne en ne se préoccupant pas des autres. Le russe ne supporte pas de se voir faible face à quelque chose, il n'est pas vraiment du genre à demander de l'aide même lorsque c'est nécessaire. Il n'aime pas être contraint et fais toujours plus ou moins les choses à sa façon, frôlant l'insubordination à certains moment, il ne désobéit jamais aux règles.

Histoire

Il a toujours été un dur à cuire, un survivant. Non pas depuis sa naissance, mais depuis sa conception.

Ses parents venaient de deux milieux différents. Son père, homme d'affaire russe et sa mère, simple vendeuse dans une supérette. Ça ne devait être qu'une aventure d'un soir, mais finalement, l'histoire dura presque une année. Elle était belle, elle était jeune aussi peu importait qu'elle n'ai pas vraiment d'éducation. Ils n'avaient que 17 ans, il voulait lui faire découvrir la vie. Il n'y avait rien d'officiel, mais il se disait amoureux. Elle y crû. Et puis un jour il lui fit un enfant. Un enfant qu'il ne désirait pas, alors il partit dès lors qu'il découvrit sa grossesse. 12 semaines s'étaient écoulées, il était trop tard pour avorter et puis seule, elle n'avait pas les moyens. Sa mère se mit petit à petit à boire. Elle espérait ainsi faire d'une pierre deux coup : noyer son chagrin, noyer cette vie en elle. Déjà alors qu'il était dans son ventre, elle ne voulait pas de lui. Il n'était que la descendance de cet homme qui s'était joué d'elle avant de l'abandonner, un être qui avait ses gênes, qui aurait ses yeux. La conséquence vivante de son erreur, souvenir éternel de sentiments falsifiés qu'elle aurait préféré oublié. Il n'était qu'une violente piqûre de rappel.

Plus son ventre grossissait, plus elle buvait. Plus elle buvait, plus elle tombait. Parfois, elle s'effondrait sur le ventre sans même ressentir les effets de l'alcool: elle se faisait mal, mais c'était le but recherché. Peut-être ainsi arriverait elle à l'achever, mais il a toujours tenu bon. Il voulait vivre. Et il a vu le jour. Comme pour se venger, il l'a fait souffrir pendant 9 longues heures, le 20 mars 1980. Elle ne voulait pas aller à l’hôpital, mais il a eu l'idée de se manifester au milieu de la rue, sur la place du marché. Un couple de bon samaritain a contraint sa génitrice à aller dans un établissement spécialisé. Inapte à élevé l'enfant, la garde a été automatiquement confiée au père, sans aucune possibilité de contestation.

Une fois venu au monde même sous la garde d'un autre, il continuait de survivre. Que ce soit lorsqu'il l'oubliait involontairement dans son bain, ou lorsqu'il laissait le couteau à viande sur la table basse, il échappait à toutes les inattention de son père. Il ne sait pas pourquoi, au lieu de l'abandonner, son père l'a toujours gardé auprès de lui, malgré le fait qu'il ne voulait pas de lui au départ. Peut-être était ce parce que il lui rapportait un peu d'argent, ça lui évitait de trop devoir travailler. Ivan n'a pas été beaucoup à l'école. Il a eu droit à la crèche, mais à force de tirer les couettes de Matteo, cette gamine insupportable avec sa robe à fleurs, on a plus voulu de toi. Après, il y a eu la maternelle, miteux bâtiment coincé entre une boucherie où il était impossible de trouver de la viande fraîche et les pompes funèbres. Là, c'est Lilou, la petite black qu'il n'aimait pas. Parait il qu'il aurait enfermé dans les toilettes et qu'il lui aurait versé un seau d'encre sur la tête. Créatif le gosse. Mais là aussi, il fut renvoyé. Son attitude ne s'améliora pas lorsque que son père s'est marié à une étrangère et eurent un nouvelle enfant.

Bringuebalé d'école en école où il essayait, tant bien que mal, d'avoir une scolarité normale. Certains enfants ne désiraient vraiment pas aller en cours, ils voulaient jouer dehors avec les copains ou profiter de cette invention qui se démocratisait déjà beaucoup depuis quelques décennies : la télé. Ivan, n'avait pas d’intérêt pour la télé, ou plutôt, son père était toujours devant, en train soit de fumer, soit de boire. Il voulait s'en sortir seul, il était plutôt dans le manuel, alors il passait toute ses journées en train de bricoler. Il laissait toutes ces conneries sur lui se dire, parce que en réalité il faisait flipper tout le monde. Finalement il avait endossé ce rôle qu'il lui avait mis sur le dos pendant déjà des années sans te demander son avis. Il était devenu le méchant, le mec à la tête d'un groupe de caïds stupides mais à gros bras, des gamins que tu menais au doigt et à l'oeil pour qu'ils satisfassent tous ses caprices.

De mécanicien du dimanche, il est devenu professionnel, et puis bricoleur de temps à autres...